Vous souhaitez rénover vos fenêtres vieillissantes et vous vous interrogez sur le mode de pose choisi et la technique mise en œuvre ?
Retrouvez ci-dessous les différentes possibilités afin de mieux comprendre leurs avantages respectifs et leurs conditions privilégiées d’application.
Pose en applique
Le dormant de la menuiserie, du volet ou de la porte de garage est posé sur la face intérieure (ou extérieure pour un volet roulant par exemple) du mur. En ne mordant pas sur l’ouverture, ce type de pose permet de préserver la largeur de passage. Dans le cas de fenêtres, il présente des contraintes d’encombrement puisque la fenêtre ressort plus à l’intérieur de la pièce.
Pose en tableau
Installation de la menuiserie dans l’épaisseur du mur, aussi appelée pose en tunnel.
Pose en rénovation
Procédé de remplacement d’une menuiserie en conservant et en se fixant sur le dormant de l’ancienne fenêtre ou porte. Cette technique, décrite précisémment par le CSTB, permet une excellente étanchéité. Elle évite les reprises de maçonnerie ou de finitions qui pourraient être nécessaires à la suite de la dépose complète du dormant existant. Elle est largement employée en France.

Dépose totale
Technique de remplacement complet de la menuiserie existante. Elle inclut la dépose du dormant existant, le dormant de la nouvelle menuiserie venant se poser sur la maçonnerie (et non en recouvrement de l’ancien dormant comme c’est le cas dans en « rénovation »). Cette technique convient particulièrement dans le cadre de rénovations incluant des reprises d’enduits et de peinture, la dépose du dormant existant occasionnant généralement des dégradations de finitions en périphérie.
Cochonnet
Partie du dormant d’une fenêtre qui est visible de l’extérieur. Pour une pose en rénovation dans laquelle le dormant existant est conservé, le cochonnet peut être réduit (« déligné ») afin de gagner un maximum de clair de vue.
Couvre joint
Baguette ou plat, qui est placé en périphérie intérieure d’une fenêtre, pour recouvrir la jonction entre le dormant de la menuiserie et la maçonnerie.
Feuillure
Logement présent dans la maçonnerie ou l’encadrement de la menuiserie, permettant d’accueillir le dormant d’une porte ou d’une fenêtre, ou un vitrage. Elle peut être intégrée à la maçonnerie ou créée préalablement à la pose, par une ossature bois par exemple, ou la création d’une rainure dans le support.
Pièce d’appui
Partie basse de l’ouverture dans laquelle va se placer la fenêtre ou la porte-fenêtre.
Rejingot
Partie de la pièce d’appui de la maçonnerie, sur laquelle vient se poser le dormant de la menuiserie. Pour une construction neuve (béton coulé), la norme impose qu’il soit haut d’au moins 2,5cm et large d’au moins 4cm.
Scellement chimique
Procédé consistant à injecter une résine dans le support, préalablement à la pose de la cheville dans laquelle viendra s’insérer la fixation de l’équipement à poser. Cette méthode permet de fixer des éléments lourds ou soumis à des efforts importantes dans des supports de tenue incertaine (murs anciens) ou même creux (parpaing). Elle est souvent appliquée pour l’installation de stores banne, volets battants, et portails.
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Techniques de poses
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